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Mercredi 12 Septembre: Un pont entre Barcelone et Montréal

Mercredi 12 Septembre 2012

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Barcelone

PANORAMIQUE-HR
PANORAMIQUE-HR

Montréal

Il y a des années déjà, avant de me décider à partir vivre à Barcelone j’hésitais entre Barcelone et Montréal. Et puis finalement Barcelone a pris le dessus, la proximité géographique et culturelle aidant, je m’y suis installée pendant six ans et Montréal a doucement disparu de mon paysage mental. Pourtant en 2008, alors que cela fait 4 ans que je suis revenue en France, comme un animal fraîchement sorti d’une longue hibernation, l’idée de Montréal refait son apparition en moi plus forte plus vibrante que quelques années auparavant. Mais là aussi un accident de la vie m’empêche d’y partir…ce n’est pas encore le moment…Cependant cette fois-ci, elle ne me lâche plus et grossit à mesure que le temps passe, jusqu’à cette année où elle avait quasiment pris toute la place dans mon esprit, ne me laissant guère le loisir de penser autre chose que « Je veux partir à Montréal ».Et d’ailleurs je me souviens…ça c’était passé d’une façon tout à fait similaire pour Barcelone…

Aéroport Montréal

11 Septembre 2012, je me sens comme un pionner lorsque je pose mon premier pied sur le sol de l’aéroport Pierre Elliot Trudeau de Montréal. Est-ce que j’arrive en terre promise ? Je ne le sais pas encore, mais j’ai conscience que je suis en train de réaliser un vieux rêve : le Nouveau Monde…Montréal…Ceci dit la première langue que j’entends à l’aéroport c’est l’espagnol. Je souris…Barcelone est là, bien vivante, bien présente et elle m’accompagne. Sa présence sera très forte dès les premiers instants de mon séjour ici. Alors pourquoi ce lien entre ces deux villes en moi ? Pourquoi cette ambivalence ? Qu’est-ce que je suis venue chercher ici que Barcelone ne m’a pas donné ? Et au contraire qu’est-ce que je suis venue chercher ici que Barcelone m’a déjà donné ? En un mot  qu’est-ce qui rapproche et qui différencie ces deux métropoles ? Et surtout pourquoi sont-elles si présentes à l’intérieur de moi ? Je ne le saurai que lorsque j’aurai commencé à vivre ici…suite au prochain épisode.

Un long transit

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Jeudi 6 Novembre

Estacion del Norte Barcelone 6h14 du matin

Estacion del Norte Barcelone

Nous sommes attablees devant un petit bar matinal de la gare routiere en sirotant un the bien chaud.Adriana mord de bon appetit dans un croissant  croustillant tout juste sorti du four. Elle se demande s’il va lui rester des croutes sur son appareil dentaire flambant neuf et multicolore qur l’orthodontiste lui a pose il y a deux jours.

Nous avons voyage toute la nuit en bus depuis Toulouse. Contorsionnees sur nos sieges nous avons pris un repos superficiel, entrecoupe de reveils frequents et de bribes de reves qui s’evanouissent a la seconde ou l’on ouvre les yeux.

Hier soir nous avons fait le trajet en voiture depuis Pau jusqu’a Toulouse. Nous avons avale les kilometres dans une circulation fluide et aeree. Avec le MP3 d’Adriana nous avons ecoute de la musique  au son des dernieres recrues de la pop electro du moment.  Bon enfin, estamos esperando para ir al aeropuerto del Prat. Tenemos el vuelo a las 10h45 hacia Philadeplphia. 

Philadephie 17 heures (heure locale)

Philadelphie

Ca y est, nous voici sur le sol americain depuis le debut de l’apres-midi a Philadelphie. Philadelphie dont la racine ethymologique signifie « amour fraternel » a ete fondee par William Penn en 1682 dans le but de devenir un ilot de tolerance religieuse. Cinquieme ville du pays, elle est aussi le « berceau de la nation et de la Revolution americaine » , le lieu ou fut redigee la Constitution.  Avec ses 1M 500 000 habitants, elle est aujourd’hui un des principaux centres culturel, artistique et financier du pays.

Mais nous n’aurons pas le loisir de visiter la ville malgres nos 10 heures d’attente a l’aeroport.

Premiere constatation, celui-ci est immense, 6 terminaux rien que ca, alors que celui de Barcelone n’en compte que trois, pour une ville de meme taille. De plus, l’aura culturelle de la ville se retrouve jusque dans l’aeroport et pendant que nous avancons sur un tapis deroulant, des images de films sont accrochees au mur. Des films, pour la plupart tres connus, dont le plus celebre est celui qui porte le nom de la ville « Philadelphia » et qui traite du douloureux  sujet de l’emergence du Sida dans les annees 80. Tous ces films ont en commun d’avoir ete filmes dans la ville.

Deuxieme constatation que nous faisons peu de temps apres etre arrivees: la taille, les « dimensions » des gens ici. Les americains, dans leur immense majorite, sont plus grands et plus costauds que les europeens ou les francais lambda. Quasimment tous sont « enveloppes » mais certains sont carrement gros. Je pense que le probleme du surpoids ici n’est pas une legende. Ils ont indubitablement la taille au dessus de la notre.

Sinon une grande fatigue commence a se faire sentir, la longueur de ce voyage qui est encore loin d’etre termine, se fait a chaque minute plus pesante…Je recapitule les differentes etapes du voyage:

– Pau-Toulouse en voiture

– Toulouse-Barcelone en bus

– Barcelone-Philadephie en avion

– Philadelphie-Charlotte en avion

-Charlotte-Asheville en voiture

Un transit de plus 36 heures, qui avec les retards d’avion nous a fait arriver a 4h30 du matin a Asheville. On avait l’impression que ca ne finirait jamais!

PS: En m’excusant des fautes d’orthographe, car j’ecris depuis un ordinateur americain